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Lieu de l’événement Université Catholique de Lyon,
Argumentaire
Ce colloque international a pour objectif de revisiter les genres discursifs en prise avec de nouveaux dispositifs et modes de communication, de nouvelles réalités, et d’appréhender l’influence de ces derniers sur ces pratiques socio-culturelles historiquement déterminées et multimédiées. Il vise à saisir en quoi les contextes de différentes natures sont constitutifs des genres discursifs propres à différents champs disciplinaires. Il entend regrouper des chercheurEs d’horizons disciplinaires divers afin de croiser les regards sur un objet commun. Il s’agit de dégager les procédés de textualisation, les procédures et les types de médiations que les genres discursifs mettent en œuvre en s’articulant aux contextes dans lesquels ils sont pris. Il vise également à mettre en évidence les représentations du monde et leur évolution médiatisées par ces pratiques socio-discursives.
Le genre discursif(1) rejoint des préoccupations de disciplines connexes en sciences humaines et, à ce titre, représente un objet d’étude transversal. Particulièrement étudié en sciences du langage, il a été appréhendé à la fois dans ses composantes pragmatiques, énonciatives, macrostructurelles et transtextuelles (Bronckart 1985 ; Adam 1999, 2011, 2004 ; Roulet 1991), dans une perspective intertextuelle (Beacco et Moirand 1995), comme lieu d’articulation entre institutions (politique, médiatique, professionnelle, etc.) et modes discursifs (Charaudeau 1998 ; Maingueneau et Cossutta 1995), ou en termes de positionnement à travers la circulation de formules et de leur réinvestissement (Krieg-Planque 2009, 2012), positionnement appréhendé également à travers le choix des genres mobilisés ou exclus, dans la captation ou la subversion de genres, et plus largement comme lieu de confrontations dans un champ discursif (Maingueneau 1991, 2004).
Dans un autre domaine, celui de l’anthropologie, l’étude du genre discursif initiée par Calame- Griaule (1965) en ethnologie française, par Hymes (1971) en anthropologie linguistique américaine, se prolonge grâce aux travaux sur les rhétoriques politiques en anthropologie linguistique (cf. Duranti 1994 ; Bloch 1975), ceux se rapportant aux traditions orales dans une perspective herméneutique (cf. Verdier 1980, Belmont 1999), ceux concernant les rituels du dialogue et des rapports d’interlocution (Becquelin et Erikson 2000 ; Masquelier et Siran 2000) entre autres. On pourra également évoquer les travaux sur les textes ethnographiques (Adam, Borel, Calame et Kilani, 1990) : Kilani y montre en particulier que, dans les monographies, des fonctionnalistes aux structuralistes et à l’anthropologie compréhensive, le terrain ne sert qu’à « illustrer le schéma théorique de l’anthropologue » et ne représente qu’ « un préalable à l’aventure scientifique » (op. cit. p. 95). Il propose alors de dépasser cette épistémologie pour une anthropologie réflexive qui porte une attention aux processus de textualisation et nécessite de s’interroger sur la rencontre de subjectivités, des représentations de l’observé et de l’observateur. Par ailleurs, s’inspirant de l’anthropologie symbolique évoquée supra et centrée sur les traditions orales, les travaux en ethnocritique cherchent à savoir comment les réalités ethnographiques participent à la dynamique des genres par un réinvestissement de ces éléments dans la fabrique de l’œuvre (Privat et Scarpa, 2020).
Si ces travaux contestent l’idée de closure lié à la notion de genre et toute approche immanentiste, ils reposent souvent sur des catégories posées a priori (Branca-Rosoff 1999) et bien qu’ils soient rattachés à des extérieurs ou des contextes, il est difficile de voir en quoi les institutions discursives historiquement déterminées et les types de médiations (sociales, techniques, représentationnelles) (de Saint Georges 2012) participent à la constitution de genres. Il ne s’agit pas de postuler une isomorphie a priori entre genre et acteurs sociaux, entre genre et lieux institutionnels ou professionnels, entre genre et savoirs institués, entre genre et situation mais de voir comment ces extérieurs sont mobilisés et entrent dans la composition d’un genre. Comme le fait remarquer Paveau (2013), l’approche des genres reste largement centrée sur le discours et la co-construction genre-environnement est peu prise en compte. Or, l’auteur montre comment le dispositif technologique affecte les genres et parle à ce titre de techno-genre (Maingueneau parle de cybergenres (2014)).
On notera toutefois les indices de contextualisation de Gumperz (1999) en sociolinguistique interactionnelle et les approches multimodales qui, de l’école de Palo Alto à l’analyse conversationnelle, ont montré d’autres formes intervenant dans la composition des genres (d’ordres non verbal et paraverbal). Tout récemment, la dernière livraison de 2022 de Langage et Société s’intéresse aux échanges conversationnels entre animaux et humains et aux bouleversements qui en résultent quant aux catégories d’analyse de la communication et des interactions. On peut évoquer également l’articulation des genres médiatiques avec des extérieurs du discours à travers la notion de mémoire (Moirand 2004). On pense aussi à la façon dont des pratiques, dans le champ politique, se corporéisent et à la façon dont, en diachronie, genres politiques multimédiés et habitus (Bourdieu 1980) s’interinfluencent.
C’est dans cette perspective empirique que voudrait s’inscrire le colloque sur le genre discursif : du slogan à la monographie, des genres discursifs routiniers aux genres auctoriaux, des genres oraux multimodaux aux hypergenres (Maingueneau 2014), comment s’opère l’articulation des genres discursifs qui se déploient dans différents champs et le contexte, celui-ci étant pris au sens large et entendu aussi bien comme univers matériel qu’univers discursif ou représentationnel (e.g. supports techniques, outil culturel, corps, espèce non- humaine/environnement socio-idéologique, ethno-historique, politique, institutionnel, imaginaire collectif/lectorat, électorat, réception etc.) (2) ? Comment opère la transformation des dits genres en fonction de l’évolution du/des contexte(s), sachant que ces premiers font intervenir parfois plusieurs aspects d’un contexte, intègrent certaines données contextuelles tandis que d’autres sont considérées comme non pertinentes ou sont non « activées » mais toutefois agissantes) ? Ces questions pourront conduire également à nous demander en quoi ces rencontres et imbrications entre extérieurs et genres sont révélatrices de nos imaginaires et de nos représentations du monde et comment ceux-là les configurent à leur tour. Le genre discursif pourra alors être envisagé dans la fabrique de nouvelles mises en relation entre genres institués et genres nouveaux multimédiés et c’est dans cet interstice que les imaginaires pourront être appréhendés.
L’objectif de ce colloque est de revisiter le genre discursif en impliquant différentes disciplines (anthropologie, études politiques, littérature, siences du langage) autour de cet objet et de voir quels procédés sont mis en place dans les genres discursifs propres aux champs concernés dans l’articulation de ces derniers au(x) contexte(s).
Deux lignes directrices sont envisagées afin de faire dialoguer les disciplines autour de ces pratiques. La première permettra de dégager de nouveaux modes d’appréhension de l’objet concerné adossé à des contextes. A partir de l’analyse de genres discursifs particuliers, en diachronie ou en synchronie, sera menée une réflexion de façon à mettre au jour ces nouvelles approches. On pense en particulier aux supports technologiques et aux transformations qui en résultent aboutissant à la constitution de cybergenres. On pense aussi à la prise en compte d’extérieurs non matériels constitutifs des genres discursifs, comme les interactions verbales en présence d’animaux, ou encore la corporéisation des pratiques du monde politique et ses transformations en lien avec les changements sociétaux et l’économie des supports médiatiques/numériques (en particulier leur multimodalité). En littérature, on pourra aborder également les recatégorisations génériques liées aux réécritures contemporaines des mythes ou aux genres littéraires, qualifiés de « factographies » (Zenetti 2014) où la facture documentaire et la logique de montage sont partie prenante des processus de représentation du réel et du processus littéraire. Concernant les genres discursifs adossés aux institutions (administratives, scolaires, etc.), on pense à la façon dont ces dernières médiatisent ces premiers et, inversement, à la façon dont les genres discursifs participent aux processus de représentations et de transformations du contexte.
À titre d’exemple, les locutions prépositives étudiées par Branca- Rosoff (1999) dans les rapports administratifs rendent compte de la situation (relation d’entretien entre un agent et un demandeur) tout en stabilisant une pratique sociale, culturellement et historiquement située. En didactique, les travaux de Denizot (2010) montrent les processus à l’œuvre dans la reconfiguration des genres existants en genres scolaires. Cette transmutation ôte toute trace que les premiers entretenaient avec le réel soit les conditions socio- historique et énonciatives mais cette reconfiguration en genres autonomes est susceptible d’influencer à son tour des genres sociaux.
Aussi ce projet se veut-il le lieu d’une approche réflexive sur les méthodes et outils qui permettent d’appréhender cette co-construction genre-contexte(s). L’analyse française du discours a largement contribué à développer des outils méthodologiques dans ce domaine mais réinterroge elle-même ses catégories à l’aune de nouvelles pratiques. Cet aspect est d’importance car il a des retombées dans la transmission de compétences génériques propres à tout champ disciplinaire.
L’autre ligne directrice de cette rencontre scientifique a trait aux représentations. En complément de l’approche précédente, il s’agit de saisir comment les genres multimodaux, en lien avec les médiations contextuelles, sont informés par les changements sociétaux. On peut se demander en quoi ces derniers et de nouveaux contextes font émerger de nouveaux imaginaires, trahissent la prégnance ou le réinvestissement d’imaginaires existants à travers la mise en forme de pratiques discursives. Le genre discursif pourra alors être envisagé dans la fabrique de nouvelles mises en relation entre genres institués et genres nouveaux multimédiés de façon à saisir les imaginaires qui le structurent.
Les communications pourront s’inscrire dans les axes suivants (non exhaustifs) :
- Genres discursifs et contextes matériels
- Genres discursifs et contextes humain/non humain
- Genres discursifs et contextes institutionnels et socio-idéologiques
- Genres discursifs et imaginaires/représentations
Notes
(1) – La notion de genre discursif « désigne des dispositifs de communication socio-historiquement définis », (…) une modification significative de leur mode d’existence matériel suffit à les transformer profondément » (Maingueneau 2004, 178-179). Le genre discursif obéit par ailleurs à certaines contraintes : une ou des finalités ; le statut respectif des énonciateurs et des coénonciateurs ; les circonstances temporelles et locales de l’énonciation ; le support et les modes de diffusion ; la composition et les registres ou langues utilisés (id. 2014). Adam (2020) propose, à côté de celle de genre discursif, la catégorie de « genre de mise en texte » qui subsume celle-ci en ce que des propriétés linguistiques semblables traversent différents genres discursifs (e.g. séquence narrative, actes de discours etc.) et permettent de dégager des « genres narratifs de mise en texte, des genres descriptifs, etc. ».
(2) – Le contexte non discursif recoupe en partie le découpage établi par Kerbrat-Orecchioni (2007) qui distingue le niveau micro (soit la situation : participants, canal, cadre spatial, support), le niveau macro (soit la société) et le niveau méso (soit le contexte institutionnel (politique, académique, etc.).
Bibliographie
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Modalités de propositions
Les propositions de communication (avec titre et mots clés) de 500 mots maximum hors bibliographie pourront être envoyés à l’adresse suivante : vmagaud@univ-catholyon.fr et ccampergue@univ-catholyon.fr avant le 31 décembre 2022.
Comité scientifique
- Johannes Angermuller (School of Languages and Applied Linguitics, UK)
- Paul Bacot (Siences Po, Lyon)
- Cécile Campergue (Université Catholique de Lyon)
- Claudine Fréchet (Université Catholique de Lyon)
- Monder Kilani (Université de Lausanne)
- Véronique Magaud (université Catholique de Lyon)
- Sophie Moirand (Université Sorbonne Nouvelle)
- Mercedes Montoro Araque (Université de Grenade)
- Paola Paissa (Université de Turin)
- Alain Rabatel (Université de Lyon 1)
- Nathalie Rossi-Gensane (Université de Lyon 2)
- Justine Simon (Université de Franche-Comté)
Organisation
Le colloque est porté par l’UR Confluence, Sciences et Humanités de l’UCLy en partenariat avec le laboratoire ICAR-UMR 5191-Lyon II.
Calendrier
- 31 décembre 2022 : date limite de soumission des propositions de communication
- Courant février : notification des décisions aux participants
Publication
Une sélection des communications paraîtra dans la revue Pratiques (2024-2025)
Partenaires
Université Catholique de Lyon
UCLy