La notion de « guerres culturelles » a été popularisée par James Davison Hunter dans les années 1990. Professeur de sociologie à l’Université de Virginie, J. D. Hunter a écrit en 1991 Culture Wars, the Struggle to Define America dans lequel il avance que la société américaine serait divisée en deux pôles dépositaires de valeurs fondamentales – et peut-être même inconscientes – antinomiques. Deux visions du monde entreraient alors en compétition, ce qu’il décrit comme « cultural orthodoxy », immuable et transcendante, qu’il oppose à une idée de « cultural progressivism », plus flexible et subjective.
Selon J. D. Hunter, la culture s’entend comme un système de valeurs qui ordonne notre existence et donne un sens à notre vie. Elle a une autorité morale sur un groupe plus ou moins vaste de personnes qui se voient ainsi offrir une vision du monde et une identité, un but et des principes de cohésion sociale. C’est avant tout cette autorité morale qui semble constituer l’attrait principal de la culture dans les discours politiques, puisqu’elle permet de fédérer tout autant qu’elle peut être célébrée, décriée ou combattue.
Face à l’imprécision et à la polysémie du terme « culture », certains auteurs, comme Olivier Roy, préfèrent traduire « culture war » par « guerre des valeurs » en notant qu’« elle se livre à l’intérieur même de la culture occidentale » et se distingue de l’idée de « choc des civilisations » (Huntington, 1996 ; Hekmat, 2011), « supposée opposer la culture occidentale conçue comme une relative unité et les autres cultures » (Roy, 2022, p. 26). Le terme « valeur », plutôt que « culture », est d’ailleurs souvent privilégié en France, ce qui semble refléter une réalité nationale dont les enjeux diffèrent du monde anglophone. Cet appel à contributions invite tout naturellement à questionner cette différence terminologique, tout autant que la rhétorique guerrière qui lui est très souvent associée.
Bien que formulée il y a plus de 30 ans, et parfois controversée (Hunter et Wolfe, 2006 ; Gagnon, 2009), la thèse de J. D. Hunter a connu un grand succès qui peut sans doute en partie s’expliquer par la plasticité de l’expression même de « guerres culturelles » qui se trouve appliquée à des controverses ou des « croisades morales » (Mathieu, 2009) très variées, au prix parfois d’usages flottants et normatifs de la notion. En tout état de cause, elle a été remise au jour par le contexte politique occidental actuel qui semble marqué par la brutalisation du débat public accompagnant la montée de partis dits « populistes » et l’effondrement relatif de certaines organisations politiques de premier ordre, comme le Parti travailliste au Royaume-Uni ou le Parti socialiste en France, notamment auprès des électeurs des classes ouvrières (Mounk, 2018). La littérature académique avance deux théories principales pour rendre compte de cet essor du « populisme », terreau des guerres culturelles : « l’anxiété économique » (« economic anxiety ») et le « retour de bâton culturel » (« cultural backlash »). Selon la première perspective, « la montée de l’insécurité économique et du déclassement social chez les laissés pour compte (Ford et Goodwin, 2014) a alimenté le ressentiment populaire à l’égard des classes dirigeantes » (Inglehart et Norris, 2016, p. 2).
La théorie du « retour de bâton culturel », quant à elle, suggère que « l’augmentation des votes envers les partis “populistes” peut s’expliquer non pas comme un phénomène purement économique, mais plutôt comme une réaction contre la rapidité des changements culturels », ce qui signifie que « des secteurs autrefois culturellement prédominants en Europe occidentale réagissent avec colère à l’érosion de leurs privilèges et de leur statut » (Inglehart et Norris, 2016, p. 3). Quoique fortement discutée (Ivaldi, 2022 ; Paternotte, 2021), cette théorie souligne que la culture est instrumentalisée et placée au centre du débat politique (Guerlain, 1998 ; Eatwell et Goodwin, 2018) à travers d’innombrables enjeux comme l’avortement, l’euthanasie, les droits LGBT, la liberté d’expression, etc. qui restructurent en partie les clivages politiques traditionnels (Inglehart, 1977 ; Kriesi, 2010 ; Tiberj, 2017). Le débat politique se transforme alors en arène pour gagner ce que certains médias appellent la « bataille de l’opinion » (Truong, 2019) et conquérir l’« hégémonie culturelle » (Hoare et Sperber, 2013). Ce terme, que l’on doit au théoricien marxiste Antonio Gramsci (Gramsci, 2021), semble aujourd’hui récupéré par la droite dite « populiste », en guerre contre une supposée hégémonie culturelle et intellectuelle de gauche, et l’avènement de certaines valeurs issues de concepts (volontairement) mal définis, comme le « wokisme », controversés, comme le « politiquement correct », voire purement polémiques, comme la théorie du « grand remplacement ».
Si ces enjeux ont déjà fait l’objet d’études approfondies sous l’angle notamment de la sociologie politique, de la sociologie des mobilisations ou des problèmes publics, le présent appel propose de porter davantage attention aux dimensions proprement discursives et au potentiel rhétorique et argumentatif de ces guerres culturelles.
Un premier axe de réflexion portera sur l’aspect linguistique (1) des guerres culturelles. Suivant les principes de la linguistique cognitive, qui postule que le langage met en forme et structure le monde et nos représentations de ce dernier, les termes relatifs aux guerres culturelles dénotent une démarcation discursive entre deux visions du monde et constituent, de fait, un terreau fertile à l’expression de l’appartenance à un groupe et, par extension, au rejet d’un autre. Les guerres culturelles semblent être avant tout une guerre des mots. La terminologie de cette notion représente alors un enjeu majeur. Il semble donc pertinent de souligner l’importance de ces désignations et 1) d’ en analyser l’utilisation en étudiant leurs usages, leurs fonctions et effets possibles (faire prendre conscience, créer une nouvelle réalité, dénoncer ou au contraire promouvoir, etc.), ainsi que les types de discours dans lesquels ils trouvent naissance ou dans ceux où ils prospèrent ; 2) de rendre compte de la diversité des procédés de création lexicale de ces nouveaux termes, souvent générés par un processus de « combinatoire matricielle » (Tournier, 2004) : néologisme par composé savant (« androcène »), terminologisation1 et emprunt (« woke »), composition et emprunt (« Black Lives Matter », « Critical Race Theory », « Cancel Culture »), siglaison et emprunt (« LGBTQIA+ ») ou encore composition (« écriture inclusive », « post-colonialisme »), en interrogeant aussi bien le rôle linguistique de l’anglais que le modèle de pensée essentiellement des États-Unis, qui leur donne naissance. Peut-on même parler de soft power ? Ces nouveaux termes, et les réalités nouvelles qu’ils décrivent, sont certes régulièrement critiqués, mais ils ont tout de même le mérite de soulever des questions sociales et sociétales jusqu’alors mises de côté, voire ignorées, très souvent volontairement.
Un second axe de réflexion portera sur la généalogie et la circulation de ces termes dans les médias et sur les réseaux sociaux. Elles constituent en effet un angle d’approche diachronique intéressant dans l’étude de la diffusion de la notion même de « guerres culturelles ». Par leur omniprésence, les réseaux sociaux sont souvent accusés de créer une certaine connivence entre les acteurs politiques et les citoyens (Roginsky et De Cock, 2015) qui faciliterait la désinformation (Chamberlain, 2010) et servirait très souvent de ligne de front des guerres culturelles. L’outil numérique deviendrait alors outil de persuasion politique. Les études sur corpus et/ou abordant les supports numériques de diffusion de ces mots des guerres culturelles seront privilégiées, même si d’autres approches peuvent être envisagées. La circulation et la diffusion de l’expression même de « guerres culturelles » mériteraient aussi d’être analysées, dans une dimension plus réflexive, pour examiner les significations variées qu’elle peut recouvrir (en particulier dans la métaphore de la « guerre ») et la manière dont elle peut être réappropriée, notamment par les médias qui cadrent certains enjeux à travers ce prisme. Peut-on ainsi objectiver comment la conflictualité propre au débat politique est perçue ou dénoncée comme tournant à la guerre ?
Les usages politiques des mots des guerres culturelles représenteront le troisième axe principal de cet appel à contributions. Armes à visée persuasive, les guerres culturelles semblent s’associer aux rhétoriques réactionnaires (Hirschman, 1991) et aux mobilisations conservatrices (Agrikoliansky et Collovald, 2014). Elles relèveraient d’abord d’une stratégie propre aux partis d’extrême droite (Corcuff, 2011) et pourrait ainsi traduire la banalisation de leurs thèses (Matonti, 2021). Il conviendrait cependant de mettre à l’épreuve l’idée qui voudrait que les guerres culturelles soient l’apanage de la droite dure. Les articles pourront ainsi étudier quels sont les entrepreneurs des guerres culturelles, leurs répertoires d’action et de discours.
L’approche discursive peut aussi se concentrer sur un domaine particulier, comme l’éducation (Massei, 2017), le genre (Kuhar et Paternotte, 2017 ; Garbagnoli et Prearo, 2017), la religion (Betz, 2008), l’écologie (Collomb, 2014) voire le football (Lindner et Hawkins, 2012) ; sur les discours d’un acteur politique, tel que Donald Trump (Yang, 2017) ou Boris Johnson (Stewart and Leadbeater, 2022) ; ou encore sur une entreprise ou un organe de presse, comme Fox News (Wetzler, 2020). Les comparaisons d’ordre diachronique peuvent aussi éclairer l’évolution de la notion (Weir, 2018).
Une approche comparative (voir par exemple Behr, Beyer et Coman, 2021 ; Dupuis-Déri et Ethier, 2016 ; Zuk, 2019) serait enfin intéressante à mobiliser pour questionner la circulation transnationale des discours des guerres culturelles dans des contextes nationaux variés. Les thèmes, les cibles, les topoï, les stratégies rhétoriques sont-ils semblables d’un pays à l’autre ? Peut-on ainsi (in)valider la thèse d’une américanisation des débats publics ?
Conformément à ligne éditoriale de la revue Mots. Les langages du politique, cet appel est ouvert aux chercheuses et chercheurs de tous horizons disciplinaires, que nous invitons à expliciter leurs présupposés et leurs méthodes, pour faciliter le dialogue entre les différents champs d’étude des langages du politique.
Références
Agrikoliansky Éric et Collovald Annie, 2014, « Mobilisations conservatrices : comment les dominants contestent ? », Politix, no 106, p. 7-29.
Anthony Andrew, 2021, « Everything you wanted to know about the culture wars – but were afraid to ask », The Guardian, 13 juin, https://www.theguardian.com/world/2021/jun/13/everything-you-wanted-to-know-about-the-culture-wars-but-were-afraid-to-ask.
Behr Valentin, Beyer Jan et Coman Ramona, 2021, « The shaping power of anti-liberal ideas », European Politics and Society.
Betz Hans-Georg, 2008, « 3. Importance du sentiment religieux, valeurs et polarisation politique », dans : États-Unis : une nation divisée. Guerre culturelle et idéologique, sous la direction de BETZ Hans-Georg, Paris, Autrement, p. 80-134. https://www.cairn.info/–9782746710863-page-80.htm.
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Yang Mimi, 2017, « The Trump Wall : A Cultural Wall and a Cultural War, » Lateral 6.2. https://doi.org/10.25158/L6.2.9 SMASH.
Zuk Agnieszka (dir.), 2019, Hourras et désarrois. Scènes d’une guerre culturelle en Pologne, Lausanne, Noir sur Blanc.
Modalités de soumission
Les autrices et auteurs devront soumettre aux coordinateurs avant le 1er mars 2023, un avant-projet (3 000 signes maximum espaces et références comprises), dont l’acceptation vaudra encouragement, mais non pas engagement de publication.
Les articles, originaux, devront être adressés aux coordinatrices et coordinateurs avant le 15 septembre 2023 maximum (45 000 signes espaces et bibliographie comprises). Conformément aux règles habituelles de la revue, elles seront préalablement examinées par les coordinateurs du dossier, puis soumises à l’évaluation doublement anonyme de trois lecteurs français ou étrangers de différentes disciplines. Les réponses aux propositions de contributions seront données à leurs autrices et à leurs auteurs au plus tard à la fin du mois de janvier 2024, après délibération du comité éditorial. La version définitive des articles devra être remise aux coordinatrices et coordinateurs avant la fin du mois de mars 2024.
Les textes devront respecter les règles de présentation habituellement appliquées par la revue Mots (voir https://journals.openedition.org/mots/76). Ils devront être accompagnés d’un résumé de cinq lignes et de cinq mots-clés qui, comme le titre de l’article, devront également être traduits en anglais et en espagnol.
Coordination
- Alma-Pierre Bonnet, alma-pierre.bonnet@univ-lyon3.fr
- Denis Jamet, denis.jamet@univ-lyon3.fr
- Cédric Passard, cedric.passard@sciencespo-lille.eu
Notes
1 Un mot de la langue générale se voit attribuer une nouvelle signification ; il devient ainsi un terme consacré par l’usage ; sa signification s’étend, sa forme reste toutefois inchangée (Recommandations relatives à la Terminologie, Conférence des Services de Traduction des États européens, 2014).
Pour les appels à contributions en cours, voir notre rubrique « Appels en cours » : https://journals.openedition.org/mots/22777
Chacun des numéros de Mots. Les langages du politique contient par ailleurs des articles en Varia, qui peuvent nous être soumis à tout moment de l’année. Voir nos recommandations : https://journals.openedition.org/mots/76