L’École des Sciences Humaines et Sociales de l’UMONS lance un appel à candidatures pour un poste de recherche postdoctorale d’une durée de 2 ans. La recherche sera menée dans le cadre d’un projet de recherche pluriuniversitaire conduit par l’Université de Mons et l’Université libre de Bruxelles, récemment attribué par le Fonds de la Recherche scientifique (FNRS) et intitulé « COVID-19 : la double peine des médias belges. Analyse des bouleversements socio-économiques d’un secteur fragilisé ». Il est financé par le FNRS et co-dirigé par Manon Libert (UMONS) et Florence Le Cam (ULB). La chercheuse ou le chercheur sera accueilli au sein de l’institut de recherche Soci&ter et au sein du Laboratoire des pratiques et identités journalistiques (LaPIJ), un espace interuniversitaire basé à l’Université libre de Bruxelles et à l’Université de Mons rassemblant près d’une trentaine de chercheuses et chercheurs travaillant sur des problématiques liées à l’étude du journalisme.
Résumé du projet de recherche
COVID-19 : la double peine des médias belges. Analyse des bouleversements socio-économiques d’un secteur fragilisé
Dans un contexte d’érosion des ventes, de diminution des recettes publicitaires et de profondes transformations induites par les innovations technologiques, les médias belges se retrouvent durement touchés par la crise de la COVID-19. La pandémie et les confinements qui en ont résulté ont révélé l’importance des médias d’information et la place centrale qu’ils occupent dans l’espace public en temps de crise, tout en montrant les difficultés majeures auxquelles ils doivent faire face. La crise de la COVID-19 a ainsi renforcé les difficultés d’un secteur déjà fragile, et apparaît dès lors comme une double peine. Ce projet entend étudier les conséquences socio-économiques de la crise de la COVID-19 sur les médias belges, dans une perspective comparative entre les secteurs médiatiques francophone, néerlandophone et germanophone, et sur les conditions d’emploi et de travail des journalistes, en développant notamment un focus plus spécifique sur les femmes, les non-salarié·e·s et les seniors. En se fondant sur une démarche méthodologique mixte associant des instruments quantitatifs et qualitatifs, il poursuit trois grands objectifs :
(1) réaliser un état des lieux de la situation socio-économique de ce secteur médiatique afin d’en dégager les tendances de fond, de suivre leur évolution, mais aussi d’analyser les conséquences spécifiques de la pandémie, (2) mesurer et comprendre les conséquences de ces bouleversements sur les conditions d’emploi et de travail des journalistes et (3) étudier la manière dont ces changements tendent à reconfigurer les identités professionnelles journalistiques en proposant un focus sur les femmes, les non-salarié·e·s et les seniors. Ces questions se doivent d’être étudiées car elles soulèvent des enjeux démocratiques majeurs liés au pluralisme des opinions et des idées, au contexte réel de production de l’information et à ses conditions d’existence, ainsi qu’à la construction d’un avenir durable pour un journalisme de qualité.
Votre profil
- Être titulaire d’une thèse de doctorat (depuis moins de 5 ans) relevant des sciences de l’information et de la communication, des sciences économiques et de gestion ou de tout autre domaine proche des sciences humaines et sociales.
- Un intérêt particulier pour l’étude des médias et la problématique du projet de recherche ;
- En respect des conditions obligatoires de financement, il est demandé une situation de mobilité scientifique internationale : vous ne devez pas avoir résidé ou exercé votre activité principale (emploi, études,…) en Belgique pendant plus de 24 mois au cours des 3 dernières années qui précèdent immédiatement la première période de séjour postdoctoral (les séjours de courte durée tels que les vacances, la participation à un congrès ou à un court séjour de préparation au séjour postdoctoral ne sont pas pris en compte pour vérifier que cette condition est remplie) ;
- Vous n’êtes lié·e par aucun contrat d’emploi avec l’UMONS rémunéré ou non et ce quel que soit l’horaire (cette condition doit être garantie durant toute la période d’octroi de la bourse) ;
- Une capacité à travailler en français et en anglais ou néerlandais ;
- Une capacité d’autonomie, ainsi qu’un intérêt à travailler en équipe et à s’impliquer dans des projets
Notre offre
- Une bourse de recherche postdoctorale à temps plein pour une durée de deux ans qui débuterait idéalement en juin 2022 ;
- Le remboursement de votre abonnement de transport en commun ainsi qu’une indemnité vélo ;
- 30 jours minimum de congé par an ;
- Votre bien-être au centre de nos préoccupations (crèche, activités sportives et culturelles, ).
- Une équipe dynamique et un accueil au sein du LaPIJ au sein duquel de nombreuses activités de recherche sont menées.
Votre dossier (en un seul document PDF)
- Le dossier de candidature doit être transmis sous format électronique, via l’envoi d’un mail unique adressé aux deux co-promotrices du projet de recherche, la Pr. Manon Libert (UMONS, libert@umons.ac.be et la Pr. Florence Le Cam (ULB, florence.le.cam@ulb.be) ;
- Une lettre de motivation expliquant l’apport et les compétences que vous pourriez mettre à profit du projet de recherche, ainsi que votre investissement au sein du LaPIJ et du Service Information et Communication de l’École des sciences humaines et sociales de l’UMONS ;
- Votre CV ;
- Un exemplaire de deux de vos publications
- Les coordonnées de trois personnes de contact pouvant attester de votre travail et leur lettre de recommandation
Date limite du dépôt de candidature
Le 20 avril 2022
Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus par e-mail auprès de la :
- Pr. Manon Libert (manon.libert@umons.ac.be)
- Pr. Florence Le Cam (florence.le.cam@ulb.be).
Institutions
Université Libre de Bruxelles
ULB
Université de Mons
Laboratoire des pratiques et identités journalistiques
LAPIJ
Mots-clés
- Mots-clés
- Covid-19
- Journalisme
- Post-doc