COLLOQUE INTERNATIONAL PLURIDISCIPLINAIRE

Alpha Blondy, d’hier à demain

un reggae engagé pour la renaissance de l'Afrique

Expected response for the 15/04/2023

Response type Résumé

Event type colloque

Event dates
  • From at

Event place Université Félix Houphouët-Boigny , Abidjan , Côte d'Ivoire

Argumentaire

1. Contexte et justification

1.1.           Contexte

Né en Jamaïque à la fin des années 60, le reggae s’est rapidement répandu en Afrique sur un terreau qui lui semblait naturellement fertile. Musique de revendication et de contestation (B. Blum, 2000) née dans une Jamaïque en pleine ébullition socio-politique, cette musique s’est bien intégrée dans une « Afrique postcoloniale indéniablement instable et à la recherche de repères socio-culturels » (B. Koné, 2018), dominée par « la dette, l’ajustement structurel, le chômage de masse, la grande corruption et la grande criminalité, les rapines voire les guerres de prédation » (A. Mbembé, 2013 : 36). Cinquante ans après son avènement sur ce continent, le reggae y occupe une place prépondérante au niveau des musiques populaires modernes de diffusion commerciale (L. Aubert, 2005) et son inscription, depuis 2018, au patrimoine mondial de l’UNESCO est bien une preuve de sa vitalité et de son dynamisme à travers le monde.

En effet, de très nombreux musiciens, sur tous les continents, s’y reconnaissent et en constituent même les porte-flambeaux dans leurs pays respectifs, voire sur la scène internationale. De la Sud-Africaine Aurélia “Aura” Lewis (At Black Ark Full Experience, 1978) à Manu Dibango (Tropical Garden, Reggae Makossa, 1979) en passant par le Sénégalais Wasis Diop (reggae-punk, 1979), le reggae s’est très tôt présenté comme un vecteur d’émancipation pour tous les Africains, un moyen pacifique de contester un ordre mondial construit sans eux. Toutefois, si les premières compositions du continent africain en matière de reggae ont su reproduire à merveille la formule- type de cette musique (basse lancinante et marquant le temps fort, guitare rythmique à contretemps, batterie accentuant la fin de la 4ème mesure, etc.), aucune d’elles n’atteint véritablement les populations comme c’est le cas en Jamaïque. Il fallut pour cela qu’arrive, au début des années 80, un jeune homme d’une trentaine d’années, au style débraillé constitué de salopette ou de ‘‘pantaculotte’’ Jeans, les cheveux en broussaille, pour bousculer l’ordre musico-social solidement établi dans cette Côte d’Ivoire paisible du président Félix Houphouët-Boigny. Ce jeune homme se nomme Alpha Blondy.

Koné Seydou alias Alpha Blondy, découvre le reggae en 1977 à New York, lors d’un concert de Burning Spear à Central Park. Dès lors, celui qu’on appelait affectueusement Bouah ou Bafitini, dit Johnny ou encore Elvis, alors adepte de Rock and Roll, s’attache au reggae car il sent à travers ce genre musical, la possibilité de passer un message. Il sent le vent tourner, et lui qui a longtemps galéré depuis Odienné jusqu’aux Etats-Unis (My American Dream, 2013) en passant par le Libéria, ne peut laisser passer cette opportunité. Il devient dès cet instant Alpha Blondy, celui qui signe désormais du soleil et des étoiles à six branches (tout une symbolique). Comme une prémonition, il obtient sa « première chance » considérée par tous (à commencer par lui-même) comme la dernière, le 11 décembre 1981 soit exactement sept mois jour pour jour après la mort du pape du reggae, Bob Marley. Depuis lors, les astres, surtout le soleil, semblent avoir tourné en sa faveur et son ultime vœu, clamé depuis la première chanson, « I don’t wanna die in poverty ! »1 (Jah Glory, 1982) est en passe d’être exaucé. Au demeurant, il faut dire qu’à l’instar du prophète du reggae (Marcus Garvey, 1887-1940) et de son roi (Bob Marley, 1945-1981), tous deux rejetés à l’origine, l’un par son pays, l’autre par son père, Alpha Blondy, également rejeté par le sien (Téré, 1985), forme avec les deux premiers, le chainon parfait d’une trinité dont les acteurs constituent les pierres d’angle (Cornerstone, Bob Marley, 1970) du mythe planétaire reggae.

La force d’Alpha Blondy réside dans son message : direct, chanté en langues africaines (dioula, baoulé, wolof, ashanti), doté de « cette vertu pédagogique, morale et civique du chant africain…fait de proverbes qui arrache son auteur à la banalité tout en donnant une certaine respectabilité à ses propos » (Y. Konaté, 1987 : 151). En effet, en insérant « les comprimés de pensées que sont les proverbes dans sa musique, cet artiste excentrique parviendra à faire « avaler » le reggae à des couches antagonistes de la société ivoirienne et africaine » (B. Koné, 2018 : 15). Adulé par tous, hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, Alpha Blondy traverse les générations et, tel un vin, se bonifie avec l’âge. De Jah Glory (1982) à Eternity (2022) quarante années se sont écoulées. Quarante, le chiffre parfait ? C’est en tout cas le nombre le plus utilisé dans la Tora, la Bible et le Coran, les trois livres de références de l’artiste. En effet, ce nombre de la foi rappelle le temps de l’épreuve, le temps qu’il faut pour approcher Dieu, se convertir et faire appel à sa miséricorde. Et c’est une lapalissade d’affirmer qu’il existe une réelle inter-connectivité entre Alpha Blondy et Dieu car depuis le début de sa carrière, trois thèmes ont toujours fortement inspiré l’artiste. Ce sont : Dieu, le reggae et la politique.

Avec les albums, Jah Glory (1982), Jerusalem (1986), The prophets (1989), Dieu (1993), Elohim (1999), Jah victory (2007), Eternity (2022), la place de Dieu est indiscutable dans l’œuvre d’Alpha Blondy ; quant à la musique reggae, à l’inverse du rock de sa jeunesse, elle lui aura conféré une notoriété internationale. Que dire enfin de la politique ? Des chansons comme Jah Houphouët (1985), Politiki (1986), Jah Houphouët nous parle (1987), Houphouët Yako (1992), Silence,

Houphouët d’or (1996), Yitzhak Rabin, Armée française (1998), Pompier pyromane (2022) lancent le débat politique et renforcent le caractère incompris de l’artiste.

1.1.           Justification

Pourquoi un colloque sur Alpha Blondy ? Sarah Daynes nous apprend que « le reggae se globalise, puisqu’il est exporté hors de Jamaïque, mais aussi hors de la diaspora jamaïcaine ; dans le même temps, le reggae se localise, puisqu’il s’installe et s’enracine en différents endroits dans lesquels il développe ses propres sons et thèmes » (S. Dayne, 2004). S’il existe un reggae africain, il a pour précurseur Alpha Blondy. Pour avoir ouvert son reggae aux langues, sonorités et instruments de musique africains, celui-ci en a récolté un succès inédit. Le reggae d’Alpha Blondy, c’est une certitude, n’est ni celui de Burning Spear ni celui de Bob Marley. Pour les adeptes de cette musique, il existe bel et bien un son « blondien » qui se démarque nettement du son jamaïcain ou du son londonien. Ses premiers succès engrangés dès les premiers albums (Jah Glory, 1982 ; Rasta poué, 1983 et Cocody Rock, 1984), en ont inspiré plusieurs artistes et non des moindres : Lucky Dube (apparu en 1985), Ismaël Isaac (apparu en 1986) et Tiken Jah Fakoly (apparu en 1993), des références internationales du reggae, peuvent être considérés comme les premiers héritiers du phénomène Blondy. Et, quarante ans après son arrivée en terre africaine, le reggae (conduit par Alpha Blondy) a connu de nombreux adeptes dans plusieurs pays africains. Sans être exhaustif, nous pouvons citer : Ismaël Isaac, Tiken Jah Fakoly, Serges Kassy, Hamed Farras, Larry Cheick, Tangara Speed Ghôda, Kajeem (Côte d’Ivoire), Takana Zion, Alpha Wess (Guinée), Jah Vérité, Zedess (Burkina Faso), Benja Rutabana (Rwanda), Lucky Dube, Oyaba (Afrique du Sud), Kodjo Antwui, Shasha Marley (Ghana), Askia Modibo, Koko Dembélé (Mali), Touré Kounda, Awadi, Adioa (Sénégal), Majek Fashek (Nigeria), etc. D’autres encore, bien que n’étant pas basés sur le continent n’en demeurent pas moins de dignes représentants du reggae africain. Ce sont, entre autres, Joanet Comes (Côte d’Ivoire), Niominka Bi, Natty Jean et Meta and The Cornerstones (Sénégal), Rocky Dawuni (Ghana), Nzela et Afro Fiesta (Congo), Ousco (Mali), Ras Dumisani (Afrique du Sud), Abdou Day (Madagascar), etc.

Ce reggae africain reposant sur différents styles, chanté en langues locales dans plusieurs pays du continent mérite qu’on s’y arrête et qu’on lui consacre une réflexion profonde et critique afin de mieux en appréhender la teneur et la portée sociologique. Quelle place cette musique occupe-t-elle dans l’Afrique postcoloniale? Quel en est l’apport d’Alpha Blondy et quel héritage laisse-t-il véritablement aux générations futures ? Après quarante ans de présence sur la scène musicale et artistique, quel bilan peut-on dresser de la carrière d’Alpha Blondy ? Ce colloque nous permettra de répondre à ces interrogations et de rendre un hommage anthume à l’un des plus grands artistes que la Côte d’Ivoire moderne ait connus.

2. Objectifs et axes de recherche

2.1.           Objectifs

Ce colloque vise à rassembler des compétences intellectuelles du monde entier, dans une approche pluridimensionnelle, afin de mener la réflexion sur la carrière d’Alpha Blondy et au-delà, sur l’évolution de la musique reggae dans le monde. Les objectifs spécifiques de ce colloque peuvent être déclinés en trois :

  • Rendre un hommage anthume mérité à Alpha Blondy, un pionnier du reggae africain qui entame sa 40ème année de carrière couronnée par 20 albums et 220 chansons ;.
  • Dresser un bilan critique de la carrière d’Alpha Blondy intrinsèquement lié à celui du reggae sur le continent africain ;
  • Oser une projection de l’avenir plus ou moins lointain du reggae

2.2.           Axes de recherche

Les axes de communications sont les suivants :

1° Approche musicale, musicologique et plastique de l’œuvre d’Alpha Blondy
  • Œuvres discographiques d’Alpha Blondy : répertoriage, classification, sauvegarde et patrimonialisation ; Les featuring et les reprises musicales dans le reggae d’Alpha Blondy.
  • Transcriptions et analyses musicales des œuvres d’Alpha Blondy : voix, instruments, rythmes, harmonies, orchestres, partitions, tripartitions (niveaux neutre, poïétique et esthésique).
  • Esthétique et création plastique : pochettes d’albums, Styles vestimentaires (coiffures, looks vestimentaires, mode), architecture, peinture et sculpture de l’homme et de son œuvre.
2° Approche scénique et cinématographique de l’œuvre d’Alpha Blondy
  • Couverture scénique : concerts et festivals, le Festa, le public, les
  • Cinéma et culture populaire : filmographie, documentaires, clips
  • Alpha Blondy et les mass médias : presse écrite, Radiodiffusion et télévision, la Radio Alpha Blondy FM, l’internet, interviews et discours.
3° Approche littéraire et philosophique de l’œuvre d’Alpha Blondy
  • Esthétique de l’œuvre d’Alpha Blondy : analyse du discours (musical) d’Alpha Blondy, approche transdisciplinaire du discours de l’œuvre d’Alpha Blondy, critique de l’œuvre d’Alpha Blondy. Enjeux éthiques et philosophiques du reggae d’Alpha Blondy
  • Portée linguistique et poétique des textes musicaux d’Alpha Blondy : transcriptions phonétiques, phonologiques, traductions linguistiques ; expressions du langage musicale (néologismes, images, prosodies, humour et proverbes dans les textes musicaux d’Alpha Blondy).
4° Alpha Blondy et la société moderne
  • Reggae et identité : Koné Seydou vs Alpha
  • Le reggae d’Alpha Blondy et les thématiques sociales : l’école, la santé, la justice, la paix, l’amour, les questions du genre, les discriminations sur les personnes vulnérables, l’écologie.
  • Les symboles dans le reggae d’Alpha Blondy : soleil, étoile à 6
  • Alpha Blondy et la politique : la portée politique du reggae d’Alpha Blondy, les prises de positions politiques de l’artiste Alpha Blondy.
  • Spiritualité et religion dans le reggae Alpha Blondy : christianisme, islamique, judaïsme et
  • Hommages et reconnaissances sociétales : Unesco, Etat ivoirien, ville de Grand-Bassam,
  • Perception du reggae d’Alpha Blondy dans les pays francophones, anglophones d’Afrique et dans le monde entier.
  • Alpha Blondy et les réseaux sociaux (Facebook, YouTube, Twitter,).
  • Reggae, postcolonialisme et postmodernisme.
5° Projection dans le futur.
  • L’héritage d’Alpha Blondy
  • Alpha Blondy d’hier à demain : un reggae pour l’éternité ?
  • Le reggae face au défi du futur
  • Autres

3. Résultats attendus

Comme résultats, il est attendu de ce colloque, qu’il établisse l’impact du reggae, particulièrement celui d’Alpha Blondy, sur la société ivoirienne, africaine voire mondiale au triple plan historique, social et musical avec pour objet de l’inscrire dans le champ disciplinaire de l’ethnomusicologie. La démarche peut être empruntée tant à l’ethnographie, à l’herméneutique, à la sociocritique qu’à toute autre discipline des sciences humaines ou sociales.

4. Bibliographie

  • ACCAOUI Christian, 2011, Éléments d’esthétique musicale : Notions, formes et styles en musique, Arles, Actes Sud/Cité de la musique.
  • AUBERT Laurent, 2005, Musiques migrantes : de l’exil à la consécration (dir.), Genève, collection Tabou, Edition Infolio.
  • ARNAUD Gérald et LECOMTE Henri, 2006, Musiques de toutes les Afriques, Domont,
  • BARROW Steve and Pete DALTON, 1997, Reggae: The Rough Guide. London: Rough
  • BLUM Bruno, Le reggae, Paris, Librio,
  • CULTURE Moïse, 2003, Zion : la foi des rastas, Paris, l’Harmattan.
  • DAVIS Stephen, 2004, Bob Marley. Paris,
  • DAYNES Sarah, 2004, « Frontières, sens, attribution symbolique : le cas du reggae », Cahiers d’ethnomusicologie, n° 17, 2004, pp. 119-141.
  • KING Stephen, 2002, Reggae, Rastafari, and the Rhetoric of Social Control. Jackson: University Press of Mississippi.
  • KOFFI Tiburce et KIPRE Alex, 2021, Alpha Blondy et la galaxie reggae ivoirienne, Abidjan, Editions Eburnie, Tome 1.
  • KONATÉ Yacouba, 1987, Alpha Blondy, reggae et société en Afrique Noire, Editions CEDA et Karthala.
  • KONE Bassirima, 2018, « Le proverbe dans la discographie d’Alpha Blondy : Une contribution à la valorisation de l’Afrique postcoloniale », L’Afrique postcoloniale dans le reggae africain, KOFFI Dieudonné (dir.), Sarrebruck, Editions Universitaires Européennes,14-36.
  • MARTIN Denis-Constant (alias Denis CONSTANT), 1982, Aux sources du Reggae : Musique, société et politique en Jamaïque, Roquevaire, Paris, Parenthèses.
  • MEIZOZ Jérôme, 2007, Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur, Genève, Éditions Slatkine.
  • MOLINO Jean, 2009, Le singe musicien, Arles, Actes Sud/INA.
  • NATTIEZ Jean-Jacques, 1975, Fondements d’une sémiologie de la musique, Paris, Union générale d’édition.
  • MARTIN Denis-Constant et Simha AROM, 2006, « Combiner les sons pour réinventer le monde. La World Music, sociologie et analyse musicale », L’Homme 177-178, pp. 155-178.
  • MBEMBE Achille, 2010, Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée, Paris, La Découverte.

Discographie

  • Aura Meets Lee Perry, At Black Ark Full Experience (1978-1988) – Afrique du Sud/Jamaïque
  • Bob Marley & The Wailers, “Corner Stone“, (Soul Rebels), 1970
  • Bob Marley & The Wailers, “400 years“, (Soul Rebels), 1970
  • Lee Perry Meets Seke Molenga & Kalo Kawongolo, Mengieb (1979) – Congo RDC/Jamaïque

Toute la discographie d’Alpha Blondy :

Jah Glory (1982, Syllart) ; Rasta Poué (1983, Syllart) ; Cocody Rock (1984, Pathé-Marconi EMI) ; Apartheid is Nazism (1985, Pathé-Marconi EMI) ; Jerusalem (1986, Pathé-Marconi EMI); Revolution (1987, VP Records); The prophets (1989, Capitol Records); SOS guerre tribale (1990, Pathé-Marconi EMI); Masada (1992, Pathé-Marconi EMI); Dieu, (1993, VP Records); Grand-Bassam Zion Rock (1996, VP Records); Yitzhak Rabin (1998, VP Records); Elohim (1999, VP Records); Merci (2002, Shanachie Records); Jah Victory (2007, Mediacom); Vision (2011, Wagram Music); Mystic Power (2013, Wagram Music); Positive Energy (2015, VP Records); Human Race (2018, Wagram Music); Eternity (2022, Alphalliance).

Filmographie

  • Sidiki BAKABA, 1988, Les guérisseurs, Fiction de 89
  • Antoinette DELAFIN et Dramane CISSÉ, 2010, Alpha Blondy : un combat pour la liberté, Film documentaire de 90 minutes.

 Notes

  1. Je ne veux pas mourir pauvre !

5. Participants ciblés

Ce colloque est ouvert à des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des professionnels de tout genre, des représentants des organisations de la société civile, des structures étatiques, des partenaires techniques et financiers, etc. Les participants viendront de tous les continents.

6. Modalités de soumission

Les communicateurs ont la possibilité d’inscrire leurs travaux dans l’un des axes déclinés ci-dessus, d’en développer un des aspects en français ou en anglais. Ils sont invités à soumettre un bref résumé (suivi de l’abstract) de 300 mots maximum incluant la problématique, la méthodologie utilisée et les résultats. Les résumés doivent être écrits dans un format Word, Police Times New Roman, Taille 12 et interligne 1. Ils seront accompagnés de cinq (05) mots-clés au maximum. Les auteurs sont priés d’y joindre une notice biobibliographique (5 lignes maximum).

Les résumés doivent tenir sur une page et comporter les informations suivantes :

  • Titre
  • Nom et prénom(s) de(s) l’auteur(s)
  • Fonction
  • Institution d’appartenance
  • Adresse électronique
  • Thème (préciser l’axe)

Mode d’envoi

Les contributions devront être simultanément soumises aux adresses suivantes :

L’objet du mail d’envoi devra être : « Résumé – Colloque international Alpha Blondy 2023 » ou « Article complet – Colloque international Alpha Blondy 2023 ».

Dates importantes

  • Date de lancement : 25 Janvier 2023
  • Date de relance : 25 Février 2023
  • Date limite d’envoi des résumés : 15 Avril 2023
  • Date de notification de l’acceptation des résumés et d’invitation au colloque 30 Avril 2023
  • Date de déroulement du colloque : 28, 29 et 30 septembre 2023
  • Date limite d’envoi des textes complets : 30 Novembre 2023
  • Retour d’instruction des articles : 29 Février 2024
  • Renvoi des textes définitifs (instruits et corrigés) : 30 Mars 2024
  • Parution de l’ouvrage collectif Juin 2024

NB : Le colloque se tiendra à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Les langues du colloque sont le français et l’anglais.

7.  Modalités de participation

  • Étudiants/doctorants : 25 000 FCFA (39 Euros)
  • Docteurs : 35 000 FCFA (53 Euros)
  • Enseignants/chercheurs : 50 000 FCFA (77 Euros)
  • Particuliers/privés : 70 000 FCFA (106 Euros)
  • Organismes internationaux : 100 000 FCFA (152 Euros)

Les frais de participation donnent droit aux kits, aux pauses café, aux déjeuners, au spectacle de clôture et à la publication de l’ouvrage collectif.

Le transport international et l’hébergement sont à la charge des participants. Les organisateurs se chargeront de trouver des hôtels et résidences à des tarifs négociés. Le transport local et la restauration sont à la charge des organisateurs du colloque.

Les frais sont payables par voie de transfert d’argent auprès de Dr Kassoum KOUROUMA (+225) 07 07 12 24 07 (Orange Money / Wave) et (+225) 01 01 22 42 87 (Moov Money / Wave) ou par Western Union, au plus tard le 05 Août 2023.

Confirmer son paiement par un message SMS ou par une capture d’écran.

NB : La participation au colloque, pour toute communication acceptée, est conditionnée par le paiement effectif des frais d’inscription. En cas de désistement, les auteurs des communications sont priés de prévenir les responsables du colloque le plus rapidement possible pour ajustement du programme.

8. Publication

Les articles retenus feront objet de publication collective. La publication se fera dans une maison d’édition à définir par le comité scientifique. Le protocole de rédaction de l’ouvrage collectif sera communiqué ultérieurement.

Coordinateurs du projet

  • KONE    Bassirima, Maître-Assistant  en Ethnomusicologie, Université Félix- Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire).
  • Kassoum KOUROUMA, Maître-Assistant en Ethnomusicologie, Université Félix- Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire).
  • KOFFI Brou Dieudonné, Assistant en Philosophie de l’art, Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (Côte d’Ivoire).

Comité scientifique

Président :

  • Yacouba KONATE, Professeur émérite (esthétique, philosophie générale, morale, politique et sociale, école de Francfort), Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire).
Vice-présidents :
  • SIDIBE Valy, Professeur des Universités, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • AGHI Bahi Nestor Tapé, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire).
  • GORAN Koffi Modeste Armand, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire).
Membres :
  • Mme OMOLO-ONGATI Rose Anyango, Professeure titulaire, Maseno University (Kenya)
  • SOME Roger, Professeur titulaire, Université de Strasbourg (France)
  • Joseph HELLWEG, Professeur associé de religion, Florida State University (USA)
  • André Banhouman KAMATE, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • HIEN Sié, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • COULIBALY Adama, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • PARE Joseph, Professeur titulaire, Université Joseph Ki-Zerbo, (Burkina Faso)
  • ABOLOU Camille Roger, Professeur titulaire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • TOA Agnini Jules Evariste, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mme NANGA-ADJAFFI Angeline, Professeure titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KONE Hugues, Professeur Titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • ATCHOUA N’guessan Julien, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KRA Raymond Kouassi, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KOUAKOU Jean-Marie, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • BLEDE Logbo, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OBOU Louis, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KOSSONOU Kouabena Théodore, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • SOKO Constant, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • COULIBALY Daouda, Professeur titulaire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • DAKOUO Yves, Professeur titulaire, Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso)
  • Mme KONANDRI Virginie, Professeure titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • N’GORAN K. David, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • BOA Thiémélé Ramsès, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • ABOA Abia Alain Laurent, Professeur titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Cote d’Ivoire)
  • Mme ADOM Marie-Clémence, Professeure titulaire, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • FIE Doh Ludovic, Professeur titulaire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • KOFFI Gbaklia Elvis, Professeur titulaire, Ecole Normale Supérieure d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
  • DJIMAN Kasimi Olarewaju, Professeur Titulaire, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OKRY Tossou Pascal, Professeur titulaire, Université Abomey-Calavi (Benin)
  • Pierre MEDEHOUEGNON, Professeur titulaire, Université Abomey-Calavi (Benin)
  • TCHASSIM K. Marcelle, Professeur titulaire, Université de Lomé (Togo)
  • Mme DRAME Abibata, Maîtresse de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mme Elina DJEBBARI, Maîtresse de conférences en ethnomusicologie à l’université de Nanterre (France)
  • ADACK Kouassi Gilbert, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • MANDE Hamadou, Maître de Conférences, Université Joseph Ki-Zerbo, (Burkina Faso)
  • KONE Bassemory Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • BOGUI Maomra Jean-Jacques, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët- Boigny (Côte d’Ivoire)
  • DOUA Edmond, Maître de Conférences, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • TOURE Kignigouoni, Maître de Conférences, Ecole Normale Supérieure d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
  • DJOKE Bodjé Théophile, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • AGBRA Kouassi Marcellin, Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • KOUMA Youssouf, Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • M’BRAH Kouakou Désiré, Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • SIB Sié Justin, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire).

Comité d’organisation

  • TANO Kouakou Pierre, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • YAO Koffi Célestin, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • YAO Kouamé Gérard, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • N’DRI Yao, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • ANOUMAN Adiko, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KOUAME Yao Francis, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OSSEY Yapi, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • YAPI Yapo Elian, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • ATTADE Faustin, Maître-Assistant, Université Felix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • TOURE Amidou, Maitre-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • LATTRO Tite, Maître-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • SEY Henri Joël, Maître-Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mme KOUASSI Amoin Liliane, Maître-Assistante, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • TOURE Kignigouoni Dieudonné Espérance, Maître-Assistant, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • SORO Batjeni Kassoum, Maitre-Assistant, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • BONI Assié Jean-Baptiste, Maitre-Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • DEGNY Yessoh Pierre Marius, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • FAHET Tchehouin Faustin, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • DJEDJESS Atchory Albert, Assistant, Université Félix-Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OUATTARA Ouologo Jonathan, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • LASME Mel Fabien, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KOSSONOU Kouakou Henry Luc, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • AMANI Désiré, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mme SEDYON Tiénourougo Abiba, Assistante, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KAMAGATE Drissa, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mme BANA Jeanne, Assistante, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • TAYORO Gnewa Gérard, Assistant, ISTC (Côte d’Ivoire)
  • IRIE Bi Bouyé André Alex, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • SEIDOU Abdoulaziz, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • COULIBALY Nanga Désiré, Assistant, Université Felix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KOUAKOU Konan Freddy, Assistant, Université Felix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • AGNESSAN Alain Serge, Assistant, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OUATTARA Fionni Issouf, Assistant, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • N’TAYE Adjé Blaise, Assistant, ISTC (Côte d’Ivoire)
  • DJAHA Geoffroy, Assistant, ENS (Côte d’Ivoire)
  • FOFANA Soumaila, Assistant, ENS (Côte d’Ivoire)
  • YOKORE Zibé Nestor, Chargé de recherche, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • COULIBALY Zié, Assistant, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • GUEYE Yoro Emmanuel, Assistant, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • KOSSONOU Noël, Assistant, INSAAC (Côte d’Ivoire)
  • YACE Adolphe, Enseignant à INSAAC (Côte d’Ivoire).