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Event place Doctoriales du Lerass, Université Paul-Valéry - Site Saint-Charles 2 - Auditorium , 71 rue Henri Serre , Montpellier 34
Le Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales (LERASS) organise ses doctoriales le 30 juin 2022 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Cette journée vise à permettre la rencontre, l’échange bienveillant et le partage entre doctorant.e.s inscrit.e.s en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) autour de la thématique de l’engagement. Le présent appel s’adresse aux doctorant.e.s des laboratoires en SIC, toutes années de formation confondues.
L’engagement une variété de disciplines, de théories, de champs et d’objets impliqués
L’engagement est un concept interdisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales (SHS), abordé autant en psychologie (Girandola, Joule, 2012), sociologie (Thévenot, 2006), dans les sciences politiques (Scherman, Arriagada, Valenzuela, 2015), la science de la communication (Lee, 2019) et les SIC (Bernard, 2007). Les sciences appliquées s’en emparent également, notamment l’informatique (Bouron, 1992).
Les premières études sur l’engagement réalisées en psychologie sociale dans les années 1960 étudient la notion de commitment (Kiesler, Sakumura, 1966 ; Kiesler, 1968). Alors défini tel « un lien entre l’individu et ses actes comportementaux », l’engagement est situé dans un modèle où l’individu se lie à ses actions par l’exécution d’un acte manifeste et pensé comme un facteur pouvant entraver ou accroître les effets de la persuasion (Kiesler, Sakumura, 1966, p. 349-350 ; Pallak et al., 1972). Pour Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois (2017, p. 60), ce lien est la conséquence de l’engagement qui « correspond, dans une situation donnée, aux conditions dans lesquelles la réalisation d’un acte ne peut être imputable qu’à celui qui l’a réalisé ». Ces approches théoriques considèrent l’engagement comme une tension entre l’agentivité de l’individu et le contexte de la situation. Le phénomène de l’engagement est considéré d’un côté comme l’action rationnelle des individus qui adoptent les moyens nécessaires pour répondre à des problématiques qui leur sont propres, et de l’autre – comme le produit de la situation.
Des réflexions sur le rôle de l’engagement dans la persuasion, et de l’engagement par les actes, se sont inscrites dans les enjeux de la communication engageante, définie par la chercheure en SIC Françoise Bernard (2007, p. 32) comme « la voie qui consiste à créer […] les conditions favorables pour qu’un acte soit posé ». Spécialiste du champ de la communication organisationnelle, elle étudie l’activité institutionnelle dans le continuum entre (action, lien, sens, institution et imaginaire) et théorise, entre autres, l’institutionnalisation de l’imaginaire collectif (Bernard, 2014, p. 87). Les études inscrites dans cet axe portent sur la communication engageante des organisations et des professionnels engagés dans différents programmes humanitaires, sanitaires ou environnementaux (Walter et al., 2019, p. 73 ; Bernard, 2015). Dans la même voie se développent, par exemple, les études sur l’impact des campagnes de prévention sur les attitudes et les comportements des individus (Girandola, Joule, 2012). Le regard des chercheur.e.s en SIC se dirige également vers la communication numérique engageante. L’un des travaux récents, qui s’ancre dans ce paradigme, souligne que la mesurabilité et l’interactivité des réseaux socio-numériques appauvrissent la notion même de l’engagement (Amato, Bernard, Boutin, 2021).
Plus largement, en SIC, l’engagement est étudié selon différentes perspectives et avec des applications plurielles : dans la communication publique et politique, en communication des organisations, en analyses des stratégies, dispositifs et usages du numérique, dans les médiations mémorielles, culturelles et patrimoniales ou dans le design (Walter et al., 2019). Les travaux relevant de la 71ème section portent intrinsèquement sur les modalités de l’engagement des acteurs sociaux, par exemple sur le médiactivisme, le militantisme en ligne et les médias d’information alternatifs (Walter et al., 2019, p. 58- 60). L’engagement des individus dans l’élaboration d’une mémoire pour l’avenir ou dans la philosophie des commons fait également partie des objets étudiés (Walter et al., 2019, p. 87-88, 116). Dans un numéro spécial de Sciences et société, des chercheur.e.s en SIC se sont par exemple penché.e.s sur les formes de l’engagement dans la sphère médiatique, les usages des médias par les militants et sur la mobilisation et participation citoyenne au prisme numérique (Rigoni, Theviot, Bourdaa, 2015). Les travaux présentés dans ce numéro ont mis en évidence une variété de types de motivations des acteurs, de revendications et de moyens mobilisés.
Un autre volet qu’il nous semble intéressant d’approfondir porte sur l’engagement des doctorant.e.s et chercheur.e.s dans leurs recherches. En premier lieu sur leurs terrains, car les chercheur.e.s en SIC sont souvent engagé.e.s dans la tradition qualitative en SHS, avec une diversité de méthodes malléables et souples pour la collecte et l’analyse de données (Derèze, 2019). L’une des tendances originales actuelles est la mobilisation de techniques artistiques (art-based research) (Knowles, Cole, 2008). Invitant à la recherche en co-création, ces techniques incitent le chercheur et le sujet à la participation et transforment la relation entre ces deux parties en partenariat de recherche (Catoir- Brisson, Jankeviciute, 2014). Basées sur des approches interprétatives, ces techniques sont combinées dans un ou plusieurs aspects du processus de recherche : la formulation de questions de recherche, la collecte et l’analyse de données, la présentation des résultats (Bonaccorsi, 2013).
En SIC, ces techniques créatives sont convoquées dans les études de différents champs, par exemple dans celui de la santé (Dumas, Pavillet, 2018). Elles sont également mobilisées pour analyser les pratiques informationnelles ou culturelles des individus dans différents contextes, comme le travail ou la vie quotidienne numérique (Catoir-Brisson, Jankeviciute, 2014). En second lieu, des travaux en SIC sont dédiés aux postures et engagements des doctorant.e.s et chercheur.e.s. Les réflexions portent, par exemple, sur les pratiques de la réflexivité, le développement du regard critique, le positionnement épistémologique ou encore sur la construction et les usages de dispositifs alternatifs de diffusion des contenus scientifiques (Di Filippo, Michel, François, 2012 ; Piponnier, 2014 ; Granjon, 2014 ; Ben Romdhane, Ouertani, 2009).
Les axes de réflexion proposés
En lien avec les tendances susmentionnées, nous souhaitons accueillir les communications qui s’articulent dans les axes suivants :
Axe 1 – Pratiques et engagements des acteurs et des organisations
Sont encouragées ici les communications portant sur l’engagement des acteurs sociaux. Il s’agit de s’intéresser à des pratiques telles que le militantisme politique, les discussions en ligne, l’engagement artistique, l’engagement urbain ou encore l’engagement organisationnel. Des communications ciblant les formes d’engagement de ces types d’acteurs sont attendues, de manière à ouvrir des débats sur les processus à l’œuvre entre comportement collectif d’un côté, et action individuelle rationnelle de l’autre. Nous invitons également les doctorants qui étudient les questions liées aux dimensions sensibles du militantisme, aux croyances ou encore à l’émotion, à soumettre une proposition.
Axe 2 – Engagement et méthodes qualitatives créatives de recherche en SIC
Sont attendus dans cet axe les témoignages des doctorant.e.s en SIC engagé.e.s dans la mobilisation des techniques créatives ou artistiques dans leurs recherches, qui peuvent être visuelles, sonores ou sensorielles ou prendre forme de réalisations littéraires, de la scène ou de médias par exemple. Par ailleurs, ces méthodes peuvent être mobilisées à différents niveaux de la recherche : comme la formulation de questions de recherche, le recueil et l’analyse de données ou la présentation des résultats. Nous encourageons les réflexions sur les enjeux épistémologiques et les défis méthodologiques que ces méthodes créatives représentent pour les chercheur.e.s en formation.
Axe 3 – Postures et engagements des chercheur.e.s
Seront accueillies avec attention des études portant sur la posture de doctorant.e ou chercheur.e-engagé.e, notamment sur le vécu personnel ou professionnel lors du parcours de thèse, ou dans le sens plus large, dans l’articulation entre l’activité du chercheur.e et l’engagement du citoyen et de la citoyenne (Neveu, 2003 ; Thoury, 2017). Les communications portant sur différents types de recherche sont encouragées : la recherche menée dans le cadre de la convention CIFRE, recherche-action, recherche- intervention, recherche-création, recherche militante, etc. Elles peuvent également aborder les postures et les degrés d’engagement variés envers les outils et le processus de recherche, par exemple, ce qui concerne la convergence entre les outils mobilisés et l’intégrité éthique en recherche (Balicco et al., 2018) ou encore les transformations identitaires et épistémologiques liées à la posture de praticien-chercheur (De Lavergne, 2007).
Formes et modalités des communications
Nous invitons les doctorant.e.s en SIC, toutes années de formation confondues, à venir partager leurs travaux, seul.e.s ou en binôme, sur les thématiques afférentes au concept d’engagement. Les propositions pourront porter sur :
- la construction de la problématique,
- la proposition d’un protocole de recherche,
- la réflexion théorique, son développement et ses implications,
- le retour d’expérience de terrain,
- la présentation des résultats finaux ou à mi-parcours.
Consignes rédactionnelles
Les soumissions sont à envoyer au format .doc à l’adresse suivante : doctoriales.lerass@gmail.com
Elles doivent comprendre les éléments précisés dans le formulaire de soumission joint :
- Coordonnées s auteur.e.s, rattachement institutionnel et année d’inscription en thèse,
- Axe de réflexion dans lequel s’inscrit la proposition,
- Titre et résumé de la communication envisagée (500 mots ), bibliographie indicative et 4 mots-clés.
Calendrier
- Date limite de réception des propositions : 7 mars 2022
- Date de notification d’acceptation ou de refus : 15 avril 2022
- Journée doctorale : 30 juin 2022
Comité d’organisation
- Marjorie CONSTANTIN, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Jules DILÉ-TOUSTOU, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Marie-Caroline HEÏD, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Emma LAURENT, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Pierre MIGNOT, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Elsa PALLIN, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Maureen SAMPIC, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Comité scientifique
- Pierre AIGOUY, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Kodjo ASSIGBE, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Laurent COLLET, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Lucie DÉLIAS, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Cécile DUPIN, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Elora ETELBERT, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Sidonie GALLOT, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Hussein HAZZOURI, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Sarah LABELLE, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Elena LAPINA, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Muriel LEFEBVRE, Université Toulouse – Jean Jaurès
- Valérie LÉPINE, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Pascal MARCHAND, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Fanny MAZZONE, Université Toulouse – Jean Jaurès
- Valérie MÉLIANI, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Muriel MOLINIER, Université Toulouse 3 – Paul Sabatier
- Céline PAGANELLI, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- Amanda RUEDA , Université Toulouse – Jean Jaurès
- Marcin TRZMIELEWSKI, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Bibliographie
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