La revue Approches Théoriques en Information Communication (ATIC) lance un appel à contributions intitulé “Repenser la culture des données”, sous la direction de Camille Capelle (Université de Bordeaux ) et Marie Chagnoux (Université Paris 8). Les résumés sont attendus pour le 15 mars 2025.
Présentation
Nos sociétés traversent aujourd’hui de profondes mutations caractérisées par des transitions numériques, écologiques, sanitaires, sociales ou encore politiques. Ces « transitions » font référence à des périodes lors desquelles des individus ou des organisations sont amenés à des adaptations ou des changements du point de vue de leur identité, de leurs pratiques, de leur rapport aux autres ou à la situation (Kralik et al. 2006). Au cœur de ces transformations, les données et leurs traitements jouent un rôle crucial en ce qu’ils façonnent les représentations du monde et infléchissent les décisions et actions, le plus souvent à l’insu des individus.
Si les débuts de la datafication (Mayer-Schönberger et Cukier, 2013) de la société avaient pu alerter au début des années 2000 sur les potentiels dangers de la collecte et du stockage des données (Boyd et Crawford, 2012), notamment personnelles, ce sont les progrès exponentiels du datamining et de l’apprentissage automatique qui ont progressivement imposé de manière insidieuse et prégnante les données dans quasiment tous les écosystèmes (économiques, informationnels, politiques, sociaux…). Le déploiement rapide des intelligences artificielles génératives à partir de 2022 a généré dans l’espace public des discours, aussi bien profanes qu’experts, qui ont alors publicisé la place fondamentale occupée par les données dans ces écosystèmes. Exploitant des imaginaires tantôt anxiogènes tantôt utopistes, ces discours sont susceptibles de masquer la réalité des besoins en termes d’information et de formation pour appréhender efficacement, de façon agile et durable, les transformations des processus et des représentations.
Dans ce contexte, nous interrogeons le sens de la culture des données qui peut être définie comme « un assemblage de répertoires collectifs de représentation, d’action et de justification situé dans un contexte spécifique et caractérisé par une sensibilité, un univers de sens et une rationalité construits en relation avec des ensembles de données. » (Casemajor, 2024). Aussi nommée data literacy, littératie des données, ou encore datalphabétisation, elle fait référence à la capacité à comprendre les enjeux de la production, de l’organisation et de l’exploitation des données, et à les utiliser efficacement et de manière critique et créative (Schield, 2004 ; Bonegru, Chambers et Gray, 2012 ; Calzada-Prado et Marzal, 2013). Cette littératie paraît cruciale pour accompagner et outiller les individus et les organisations. Il s’agit de leur permettre de choisir et d’agir grâce à une compréhension des enjeux techniques, scientifiques, sociaux, politiques et culturels pour résoudre des problèmes quotidiens.
La “donnée” peut alors être définie comme une “information-objet”, considérée à la fois comme un élément informatif, un contenu formaté et éventuellement traité par une machine (Buckland, 1991). Il est possible de distinguer trois niveaux de données : « les capta ou saisies aspectuelles de réel brut, les data ou données qui résultent d’une formalisation sémantique et syntaxique des capta, les ligata qui désignent les data reliées entre elles pour composer une superstructure agrégative. » (Leleu-Merviel, 2016, 120). Leur usage relève pleinement des pratiques informationnelles, désignant la manière dont l’ensemble des dispositifs, des sources, des outils et des compétences cognitives sont effectivement mobilisés dans les différentes situations de production, de recherche, d’analyse et de traitement de l’information (Chaudiron, Ihadjadène, 2010). En effet, les données n’ont d’intelligibilité propre qu’au travers ce que les humains leur font dire et les interprètent (Bachimont, 2015). I y a donc un enjeu majeur pour les sociétés à appréhender le sens et la portée de ces données et de leurs manipulations pour répondre aux défis auxquelles elles les confrontent.
Dans la continuité et la complémentarité d’autres numéros de la revue ATIC, notamment ceux sur la transition numérique (Zacklad et al., 2020) et les approches dispositives de l’information-communication (Courbières et Liquète, 2023), nous proposons dans un numéro thématique de réfléchir à l’épistémologie des données en sciences de l’information et de la communication, en interrogeant la manière dont la culture des données contribue à accompagner individus et organisations dans ces périodes de transitions tant numériques que sociétales.
Si les données sont à la base de la construction de l’information, de la connaissance et des compétences (Akoff, 1989), la culture des données apparaît comme un levier pour agir dans des périodes de transition contemporaines marquées par un foisonnement et une croissance exponentielle de données. Quels sont les enjeux, les défis et les opportunités liés à l’appropriation des compétences avec des données dans ces contextes de mutations ? En quoi comprendre la nature et le rôle des données participe-t-il pleinement de la culture informationnelle ? En quoi la place prépondérante prise par les données transforme–t-elle le rapport à l’information et au savoir sur le plan professionnel comme sur le plan personnel ?
Nous souhaitons orienter les réflexions sur l’épistémologie de la culture des données en sciences de l’information et de la communication, à partir de trois axes complémentaires, problématisés ci-dessous, sachant que ces axes pourront être abordés sous différents angles et ne sauraient être limitatifs.
Axe 1 : Représentations et usages des données dans des contextes informationnels
Les représentations et les interprétations des données sont susceptibles de jouer un rôle dans les contextes informationnels, amenant les individus à se repositionner. Cela peut concerner les organisations dans lesquelles la numérisation des documents et plus récemment l’intégration des intelligences artificielles transforment les pratiques d’information (dans les bibliothèques, les musées, l’éducation, le journalisme, la recherche, etc.). Les données ainsi que les métadonnées deviennent alors des éléments essentiels pour la prise de décision ou le pilotage. On pourra ainsi interroger le cycle de vie de la donnée, et la façon dont sont construites ou fabriquées les métadonnées lors de leur génération ou de la numérisation, puis la façon dont elles sont traitées, exploitées, partagées. Dans la recherche, on parle par exemple de 4ème paradigme pour cette science dirigée par les données (Hey et al. 2009).
Dans le domaine médiatique, la culture des données est également susceptible d’offrir des clés pour lutter contre la désinformation et la manipulation (Bachimont, 2022), et interroger les enjeux à l’ère de la post-vérité. On pourra ici par exemple se demander comment les acteurs donnent du sens aux données (Burnier, 2023), en quoi les données participent à la construction de nouveaux imaginaires et comment former les acteurs pour penser les milieux en transitions.
Dans le domaine militant, les données sont considérées comme chargées d’enjeux politiques forts (Theviot, 2023) et font ainsi l’objet de réappropriations politiques (Milan et Velden, 2016). Féminisme des données (D’Ignazio et Klein, 2020 ; d’Ignazio, 2024), données Noires (Black data ; McGlotten, 202) ou encore données queer (Guyan, 2022), les approches alternatives amenant à l’élaboration et l’analyse des données se multiplient, remettant en question l’homogénéité des pratiques et soulevant des problématiques éthiques (Harfoush, 2019).
Axe 2 : Médiations des données
Les médiations jouent un rôle central dans la circulation et la vulgarisation des savoirs autour des données. Il s’agit ici d’interroger le rôle des médiateurs (bibliothécaires, documentalistes, enseignants, formateurs, militants, etc.) dans l’accompagnement des individus face aux enjeux de l’appropriation des données dans les pratiques informationnelles.
Dans certaines conditions, les médiations des données sont susceptibles de contribuer à soutenir la participation citoyenne, voire l’empowerment des individus (Goëta et Mabi, 2014 ; Bhargava et al. 2015). Le développement d’une culture des données peut alors devenir gage d’autonomisation et de créativité des individus pour faire face et agir en situation de mutation, en favorisant l’accès à l’information et la participation citoyenne (D’ignazio, 2017). Nous supposons également que des nouvelles formes de médiation émergent autour des données, dont certaines s’appuient sur des médiations dispositives pour valoriser et rendre opérantes des politiques de changement (Labelle, 2023).
Des approches d’enquêtes comme celles de l’OSINT (renseignement de sources ouvertes) permettent par exemple de recourir à des données en ligne à partir de documents ouverts dans une démarche d’investigation (Deneuville et Rasmi, 2024), voire de militantisme (Roumanos et Le Deuff, 2021).
Également au cœur de ces médiations, les enjeux éducatifs de la littératie des données et du rôle de l’école et de la formation (D’Ignazio 2017 ; Capelle et al., 2017 ; Lehmans et Liquète, 2022 ; Chagnoux et Capelle, 2023) méritent d’être approfondis. Dans ce contexte, les données peuvent aussi devenir des ressources permettant de soutenir les apprentissages (Labelle et al., 2020).
Axe 3 : Nouvelles compétences, nouveaux métiers
Depuis 2016, de nombreux organismes ou institutions ont obligation à publier les données produites ou collectées dans le cadre de leurs activités à des fins d’intérêt général. Non seulement cette obligation induit des modifications de pratiques et d’usages mais elle requiert également de la part des différents acteurs des réflexions sur le statut et la valorisation tout en générant parfois des tensions sur les finalités. Par ailleurs, dans de nombreux secteurs professionnels, le pilotage de la transformation se fait par l’analyse des données (data-driven strategy) (Pene, 2020). Cette tendance peut conduire à occulter les compétences en matière de traitement de l’information, en les reconfigurant en compétences liées aux données. Si les recruteurs portent désormais leur attention sur les compétences liées aux données, on peut néanmoins se demander comment la convergence entre culture de l’information et culture des données s’opère et suivant quelles logiques.
D’autre part, les inégalités de compétences avec les données sont devenues un enjeu important dans tous les domaines. Cela affecte la manière dont les acteurs font des sciences sociales dans différents domaines (la justice, la politique, la gouvernance des villes ou dans les médias…) (D’Ignazio, 2017). Il s’agira aussi de se demander si la focalisation sur les données conduit à davantage de collaborations et d’horizontalité dans les modes de fonctionnement (Zacklad, 2004) ou bien si au contraire elle favorise le retour à des modes de management hiérarchiques, voir l’émergence de modes de gestion automatisé ? De plus, si nous assistons à une diversification massive des métiers centrés sur les données (Nieuwbourg, 2020 ; Salvain, Caline et Vassas, 2024), nous constatons une centralisation de ces derniers autour de compétences purement techniques, évacuant d’autres logiques potentielles de traitement, de communication des données, et de leurs enjeux. Enfin, il apparaît important de souligner que dans certains contextes, ceux qu’on appelle “les travailleurs de la donnée” sont formés par les grandes entreprises du numérique et participent sans consciente volonté à l’alimentation et à l’optimisation des algorithmes (Theviot et Treille, 2019). Cela pose des problèmes éthiques qui questionnent le statut des données, leurs usages et la consommation des systèmes informationnels basés sur ces modèles.
La littératie des données repose donc sur des pratiques qui touchent à des enjeux info-communicationnels, socio-politiques et éthiques, qu’il apparaît essentiel de requestionner à l’aune des grandes évolutions de notre siècle.
Calendrier
Envoi des intentions de publications (3000 signes max) : 15 mars 2025
Identité des auteurs, appartenance institutionnelle, titre sur une première page et titre / texte sur la / les pages suivantes, format doc / odt anonymisé
Envoi aux 3 adresses : camille.capelle@u-bordeaux.fr ; marie.chagnoux@univ-paris8.fr ; revue@revue-atic.fr
Retour aux auteurs sur intention de publication : 8 avril 2025
Envoi des articles complets (35000 à 50000 signes) : 8 juillet 2025
Consignes : https://www.dicen-idf.org/revue-atic/
Retour aux auteurs : 8 octobre 2025
Remise des articles définitifs : 8 décembre 2025
Consignes : https://www.dicen-idf.org/revue-atic/
Bibliographie indicative
Ackoff, R.L. (1989). From Data to Wisdom. Journal of Applies Systems Analysis, 16, 3–9.
Aubert, A. (2023). Une information brute ? Journalisme, vidéos et réseaux sociaux. Institut National de l’Audiovisuel (INA). « Études et controverses »,https://doi.org/10.3917/ina.auber.2023.01.
Bachimont, B. (2015). Le numérique comme milieu : enjeux épistémologiques et phénoménologiques. Principes pour une science des données. Interfaces Numériques, 4(3), 385-402.
Bachimont, B. (2022). Donner du sens aux données : les ruses du numérique. Les disciplines du document face à la métis du calcul. Interfaces Numériques, 11(2), pp. 1-16.
Bhargava, R., Deahl, E., Letouzé, E., Noonan, A., Sangokoya, D., et Shoup, N. (2015). Beyond data literacy: Reinventing community engagement and empowerment in the age of data. Data-Pop Alliance.
Bounegru, L., Chambers, L., et Gray, J. (2012). The Data Journalism Handbook 1. European Journalism Centre. https://s3.eu-central-1.amazonaws.com/datajournalismcom/handbooks/The-Data-Journalism-Handbook-1.pdf
Boyd, D., et Crawford, K. (2012). Critical questions for big data : Provocations for a cultural, technological, and scholarly phenomenon. Information, Communication et Society, 15(5), 662‑679. https://doi.org/10.1080/1369118X.2012.678878
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Burnier, C. (2023). Fabriquer des données, produire du sens : une ethnographie dans les médias. Communication et Organisation, n° 64(2), 19-31. https://doi-org.docelec.u-bordeaux.fr/10.4000/communicationorganisation/12558.
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Calzada-Prado, F. J., et Marzal, M. (2013). Incorporating Data Literacy into Information Literacy Programs : Core Competencies and Contents. Libri, 63. https://doi.org/10.1515/libri-2013-0010
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Deneuville, A., et Rasmi, J. (2024, septembre 19). L’usage des données en accès libre questionne la pratique des journalistes. The Conversation. http://theconversation.com/lusage-des-donnees-en-acces-libre-questionne-la-pratique-des-journalistes-227239
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