Le genre n’est encore que rarement objet ou prisme de recherche quand la communication est étudiée sous l’angle de la professionnalisation de ses pratiques et de ses praticiennes et praticiens. Ce, alors même qu’il a été documenté que les études de communication sont généralement plébiscitées par les femmes et que certains secteurs professionnels, comme celui des relations publiques, sont parfois qualifiés de « secteur genré ».
Le dossier proposé dans ce numéro de Communication & Professionnalisation explore et analyse la professionnalisation de la communication au prisme du genre. Il ouvre ainsi un espace de discussion et de réflexion pour mieux saisir à la fois la problématique du genre en organisation mais également comment le genre participe aux modalités des pratiques professionnelles en information-communication.
Les éditeurs/trices
- Valérie Lépine, Professeure des universités en Sciences de l’Information – Communication à l’ITIC, Université Paul Valéry Montpellier 3, France
- Josianne Millette, Professeure agrégée au Département d’information et de communication de l’Université Laval, Québec
- Sandrine Roginsky, Professeure à l’École de communication de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et directrice du LASCO
Les évaluateurs et évaluatrices des articles de ce numéro
Dany Baillargeon, Vincent Brulois, Josette Brun, Anne-Marie Cotton, Alexandre Coutant, Marc D. David, Patrice de la Broise, Lucile Desmoulins, Jean-Claude Domenget, Amaia Errecart, François Lambotte, Élise Maas, Fabiene Martin-Juchat
Les dossiers de ce numéro :
Sandrine Roginsky
Dirigée par François Lambotte (UCLouvain – Lasco), Communication & Professionnalisation est une revue scientifique comprenant des articles ayant fait l’objet d’un processus de révision par des pairs en double aveugle. Elle est éditée par le réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (Resiproc) qui regroupe des chercheurs et praticiens belges, canadiens et français. Il a été constitué en 2010 afin de comprendre les évolutions des pratiques en communication, d’interroger le rôle des formations universitaires en communication, de renforcer le dialogue entre les communautés professionnelles et universitaires et, in fine, de définir ce qu’il faut entendre par professionnalisation en et de la communication.