L’ouvrage « Géopolitique du cinéma – De la mondialisation à la plateformisation », par Chloé Delaporte, est paru aux éditions du Cavalier Bleu. Il propose une analyse géopolitique du cinéma au XXIème siècle, en insistant sur les enjeux liés à l’émergence des plateformes de vidéo à la demande dans le marché mondialisé du film.
Présentation
Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l’ironique illustration : Don’t look up !